Ces derniers jours, une vidéo très choquante circulait sur les réseaux sociaux. On y voit des poussins être emportés sur un tapis électrique et broyés vivants dans une machine. Ce type de vidéos dénonciatrice n’est pas nouveau et relance encore une fois le débat sur les conditions d’abattage et d’élevage des animaux.
De plus en plus de citoyens s’accordent à penser que les animaux ont aussi des droits et s’engagent donc contre la souffrance animale. A cet égard, le nombre d’individus décidant de se tourner vers le végétarisme, voire même le véganisme est de plus en plus nombreux.
Pourtant, la France semble avoir encore un retard considérable sur les questions de protection animale, et notamment en terme de législation. L’un de ses pays voisins, le Royaume-Uni, a ainsi déjà fait le pas sur l’interdiction des animaux de cirque, souvent l’objet d’actes de maltraitance, et s’apprête à interdire la vente de chiots et de chatons de moins de 6 mois en animalerie pour réduire le trafic encore trop douteux de ces animaux. A l’inverse, les quelques mesures initiées en France pour l’amélioration de la condition animale, caméras obligatoires dans les abattoirs, interdiction de reproduction de cétacés dans les delphinariums, ont toutes été annulées avant qu’elles puissent être appliquées.
Une meilleure considération de la cause animale devrait dès lors trouver sa place sur le devant de la scène politique. Animé par L214, l’Observatoire Politique et animaux propose ainsi de répertorier le personnel politique qui s’engage sur cette thématique. Il salue par exemple le maire Les Républicains de la ville de Clichy, Rémi Muzeau, pour son action en faveur de la cause animale. Ce maire a notamment permis la mise en place quotidienne d’un plat végétarien dans les cantines des établissements scolaires de sa commune.
Il faut donc espérer que d’autres hommes politiques se saisissent de cette question pour que la protection des animaux soit appliquée de manière concrète ces prochaines années.